Des menaces d’attentats diffusées sur les ENT de lycées d’Ile-de-France


Des messages de menaces d’attentat terroriste et une vidéo de décapitation ont été envoyés à plusieurs lycées de la région parisienne, notamment par le biais des espaces numériques de travail (ENT) de ces établissements, a confirmé le ministère de l’éducation nationale.

Selon une source policière des Yvelines citée par l’Agence France-Presse (AFP), un message annonçant un attentat à l’explosif a été envoyé à au moins cinq lycées du département, mercredi soir puis dans la nuit de mercredi à jeudi. « Le ou les auteurs pirataient une adresse mail d’un élève afin de diffuser le message et une vidéo de décapitation sur toutes les boîtes », a précisé cette source. Le même message a été envoyé « dans quatre départements de la grande couronne », a ajouté une autre source policière.

Extrait d’un message diffucé ce 20 mars dans l’ENT d’un établissement d’Île-de-France.

Contacté par l’AFP, le ministère de l’éducation nationale évoque « une vingtaine d’établissements concernés en Ile-de-France », avec des « menaces et une apologie-provocation au terrorisme », soit « plusieurs infractions graves ».

« Les services de police, immédiatement avisés, font le nécessaire pour s’assurer de la sécurité des élèves », assure le ministère, évoquant « plusieurs levées de doutes » quant à ces menaces « entre [mercredi] soir et [jeudi] matin ».

Un précédent l’an dernier

Le ministère « s’assure par ailleurs qu’il n’y a pas de compromission des réseaux, du fait de l’envoi de ces messages parfois sur des réseaux internes ».

« Des services d’enquête spécialisés sont mobilisés pour identifier le ou les auteurs » et l’« on condamne évidemment ces menaces graves », ajoute le ministère, qui « propose un accompagnement psychologique à tous les enfants ou adultes qui ont visionné malgré eux les vidéos choquantes ».

Il y a un an, trois adolescents avaient été mis en examen pour avoir envoyé des messages de menaces de ce type à travers les ENT de plusieurs établissements, à partir de comptes d’élèves piratés. Les trois jeunes hommes, qui n’avaient aucun lien avec une entreprise terroriste, avaient expliqué avoir agi pour « l’adrénaline ».

Le Monde avec AFP

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